jeudi 23 juin 2016

l'eau en sous sol : Urgence!

Juste un exemple de ce qu'il se passe actuellement dans les maisons environnant le stade : l'eau remonte. Elle est rue Duffaut à 3 mètres en sous sol. Soit dans les fondations.Si l'écoulement et l'infiltration venaient à être perturbés, que se passerait-il? Urgence d'une étude hydrologique!

l'engagement citoyen et la décision politique

Dans le cadre de la vie de la cité chacun et chacune d'entre nous est concerné par les choix et les décisions prises par les élus (politique) en notre nom, et cela à plusieurs niveaux : pour l’aspect financier (financement public, fiscalité), du point de vue environnemental (quelle ville pour quel impact environnemental), économiquement (quels types de développement et quelles activités?), socialement (quels acteurs pour quels projets, quels publics ?)... L’éloignement progressif des citoyens des bureaux de vote à l’occasion des scrutins qui leur sont soumis est une préoccupation sérieuse : une de ses conséquences majeures est de quelque peu fausser la représentativité de ceux et celles qui n’ont pas souhaité s’exprimer. (Le désengagement politique que subissent les formes traditionnelles de participation (en gros les élections) est donc une préoccupation sérieuse). Mais il peut être compensé par d'autres engagements, parfois moins voyants et plus complexes. Les collectifs tels que le nôtre sont à cet égard porteurs de messages "politiques" : ils ne représentent pas simplement les habitants d'un quartier qu'ils voudraient éternel ou intouchable ; ils participent avec d'autres à une réflexion positive sur la cité. Ils ne sont pas uniquement un "rempart contre", mais aussi "une action vers" un projet urbain. Ils correspondent de plus en plus à une nouvelle forme de démocratie participative qui vient, c’est certain, bousculer les fonctionnements représentatifs institutionnels mais que les que l’on ne peut plus ignorer. Le fait que les défenseurs du projet Hunebelle aient recours à la signature de célébrités du monde sportif comme preuve de soutien montre bien le décalage entre ce projet et la réalité du terrain. Nous doutons d’ailleurs que Marie-José Pérec, par exemple, s’y intéresse personnellement et véritablement. Mais si c’était le cas, nous serions heureux de l’accueillir et de lui expliquer le caractère anti social et anti écologique du projet, qu'elle défend par le biais du comité de soutien lancé par la Fédération Française des Clubs Omnisports.

mercredi 8 juin 2016

Stades trop chers.

Depuis quelques semaines, Euro 2016 oblige, les infos sur le coût réel des stades financés à coups de PPP abondent. Lire Le Canard Enchaîné de cette semaine, par exemple ou celui du 25 mai dernier ... Pour ceux qui veulent un exemple de stade d'athlétisme refait pour un prix raisonnable le stade de la ville d'Arras est un bon cas d'étude.cf ici. Si nous nous opposons à ce projet c'est aussi parce qu'il est trop cher. L'idée n'est évidemment pas de s'opposer à la réfection de la piste, voire des tribunes... mais d'éviter que le trou Hunebelle ne devienne le gouffre des finances communales, le barrage Nasser de Clamart, le MMA ARENA des Hauts de seine (allusion au stade de la ville du Mans qui a coûté 80 millions d'argent public et ne sert à rien...) ou pire le Matmut Arena de l'Ile de France (Matmut Arena de Bordeaux : coût estimé 183 millions, coût réel 360 millions...)

Projet Hunebelle : des précisions.

Mercredi 1er juin s’est tenu la réunion du comité de pilotage du quartier centre. M. Eliot a présenté le projet Hunebelle. Partant d’un constat de l’utilisation du site il a été rappelé que le stade avait une vocation de « jardin public des familles » (je cite) en plus de son usage sportif. Cette vocation n’est pas remise en question par le projet, promet m. Eliot. La piste est dégradée. Elle date de 1983 : c’est bien normal qu’elle le soit. Des jeunes fréquentent les tribunes et détériorent à l’occasion le matériel. Le stade accueillant de nombreuses manifestations (Fête des Petits Pois, Forum des Associations, Concert) les dégradations sont amplifiées. Le projet vise à accueillir des manifestations sportives de plus grande ampleur, plus fréquentes aux normes compétitions. La municipalité veut faire de Hunebelle le seul stade d’athlétisme Indoor d’Ile de France (avec celui de l’INSEP). Il est prévu 4 niveaux souterrains : 2 pour les parkings (400 places au total), 1 pour le pôle loisir (bowling, billards, jeux vidéos, brasserie), 1 pour le pôle sportif (gymnase, salle de boxe et stade). La pratique de la boxe concerne environ 100 personnes à Clamart. Au total c’est un creusement d’une vingtaine de mètres qui est nécessaire, pour créer une dalle de + de 12000 m2 sur laquelle le nouveau stade (au même niveau que l’actuel) sera construit avec une nouvelle tribune dotée de loges et d’un restaurant. Le stade se veut mieux équipé pour accueillir davantage de rencontres. Le stade sera entouré d’un parcours sportif où les joggers pourront courir et les familles se promener. Comme le prévoit le PLU la bande d’inconstructibilité de 50 mètres sera respectée. Un coût estimé « à la louche » de 50 millions d’euros pour des travaux débutant en 2019 au mieux. Voilà ce qui nous a été dit. Plusieurs remarques s’imposent : Le décalage entre les besoins sportifs d’une ville comme Clamart et ce projet. On est bien dans une logique d’escalade visant à favoriser la compétition et l’élite et non le loisir sportif ou l’accueil des sportifs de la ville. Il s’agit bel et bien de vouloir faire de Clamart une capitale de sport dans la banlieue. Les besoins de l’athlétisme communal justifient-ils un tel investissement ? Non bien sûr. C’est cette logique d’escalade que nous contestons. On retrouve cette logique dans le volet « rugby » du propos. Si le stade ne sert que trop peu, ce n’est pas dû à une mauvaise qualité des tribunes, mais bel et bien du fait du niveau sportif du club de Clamart et à la structure de la compétition de Fédérale 2 ! D’où vient l’estimation d’un besoin de 400 places de parking ? (une fois et demi le parking de la mairie !) Nous estimons que : La piste est à rénover et cela aurait déjà dû être fait.. Une piste en tartan de 33 ans c'est évidemment trop vieux (durée de vie normale selon qualités : 10 à 25 ans). La dégradation de la piste n'est donc qu'un aspect de détail finalement : le coût d'un tel équipement est de moins de 800000 euros. (cf exemple d'Arras voir ICI, de Pouzauges en Vendée ICI, de Rochefort en Charente ICI...) Le projet est financièrement dangereux comme l’attestent les financements des stades de foot dont les coûts augmentent de manière exponentielle. Le projet est écologiquement destructeur et le barrage de béton prévu en sous-sol va s’accompagner de problèmes hydrologiques incontournables. Si le seul problème de la piste est d’éviter qu’elle ne soit foulée par des éléments destructeurs, il y a des moyens de faire autrement. Quant à la sécurité, à l’heure des caméras et de la police municipale, l’argument ne tient pas. Au contraire, l’afflux d’une population par le pôle loisirs ne manquera pas de faire augmenter une fréquentation incontrôlable. Les problèmes de circulation vont s’amplifier. Nous renvoyons à la rénovation du stade d’Arras (aire urbaine de 130 000 habitants (plus de deux fois Clamart, 3éme ville du département du Pas de Calais)) : rénovation entreprise l’an passé et qui pour moins d’un million d’euros refait l’ensemble des équipements d’athlétisme…

samedi 4 juin 2016

KM 1 concertation zéro...

Présence cet après midi à l'occasion de KM1, lancement des travaux du super métro.
Cela nous a permis de rappeler notre exigence de concertation, en association avec les collectifs gare, 3F, Ex-piscine.

Les risques à Clamart

Ça s'écroule... Le long de la voie ferrée, sentier de la borne sud. C'est sur Meudon mais c'est le hasard. Ça pourrait être à Clamart. Affaissement de terrain lié à l'eau. Voies menacées.
La nature se rappelle à nous. Comme, lorsqu'en juin 1961, 6 rues qui disparurent laissaient sur le terrain 16 morts... La fragilité du sous-sol local n'est pas une peur obscurantiste ou une vue de l'esprit. C'est une réalité. Lorsque l'on esquisse un projet de creusement de 20 mètres sous le stade Hunebelle,pour 4 niveaux souterrains, s'inquiéter n'est pas idiot... C'est juste se souvenir de qui nous sommes, et rappeler que si Clamart s'est implantée dans le quartier, c'est pour ses sources. Depuis, des carrières ont été creusées, développement urbain oblige... L'eau et les carrières ne font pas vraiment bon ménage. A chaque enquête publique (2009/2013) les commissaires rappellent via des recommandations, qu'une étude hydrogéologique de Clamart est nécessaire. Coûteux certes, mais indispensable. Il faut arrêter de traiter les problèmes les uns après les autres mais avoir une vue d'ensemble. En illustration, une remontée des eaux dans une cour d'immeuble rue de Meudon.
Sait-il seulement, le maire, qu'au bas du stade l'eau n'est qu'à 3 mètres sous la terre? On nous demande de faire confiance aux "spécialistes qui savent ce qu'ils font". Mais chacun sait que les rus souterrains sont présents à Clamart. Nous demandons la réalisation d'une telle enquête, exhaustive, et qui aboutisse à des contraintes réelles en terme d'aménagement.